30/09/2015

Nos étoiles contraires: le livre que je ne voulais pas lire et que j'ai lu quand même

Nos étoiles contraires 
John Green
Editions France Loisirs 
paru en 2013
330 pages 

J'avais pris la décision ferme et définitive de ne pas lire ce livre. Et puis, la curiosité, aidée par la surmédiatisation, j'ai craqué. En même temps comment ne pas lire un livre dont on vous rebat les oreilles sur toute la blogo, et qui se trouve sur tous les rayonnages de librairie? J'ai donc lu ce livre, et j'aurais mieux fait de m'abstenir. 

Hazel, 16 ans, est atteinte d’un cancer. Son dernier traitement semble avoir arrêté l’évolution de la maladie, mais elle se sait condamnée. Bien qu'elle s'y ennuie passablement, elle intègre un groupe de soutien, fréquenté par d'autres jeunes malades. C’est là qu’elle rencontre Augustus, un garçon en rémission, qui partage son humour et son goût de la littérature. Entre les deux adolescents, l'attirance est immédiate. Et malgré les réticences d’Hazel, qui a peur de s’impliquer dans une relation dont le temps est compté, leur histoire d’amour commence… les entraînant vite dans un projet un peu fou, ambitieux, drôle et surtout plein de vie. 
Je suis assez étonnée par l'engouement autour de ce roman, mais après coup je me dis que bien évidemment il faut être sans cœur pour ne pas être touché par deux adolescents amoureux et pourtant condamnés... la question serait donc, suis-je donc sans cœur ? Ou bien le reste de la population de cette terre est-il trop sensible? Mon but n'est pas de flinguer ce roman, mais de partager mon opinion, bien qu'elle ne suive pas la grande majorité.

Premièrement le style de l'auteur ne m'a pas conquis, un style trop simpliste ponctué de grandes phrases moralisatrices sur l'amour, la mort, le monde. Des choses qui mériteraient de mon point de vue d'être développées sont expédiées quand d'autres inutiles traînent en longueur. Deuxièmement, les personnages. Je n'ai pas du tout accroché aux personnages, qui m'ont parfois mis mal à l'aise. Je me serais également attendue à plus de profondeur : (ATTENTION SPOILER) le pauvre Augustus rechute et meure (FIN DU SPOIL) en moins de 10 pages, quand au personnage de Van Houten on attendrait peut-être que son histoire soit un peut plus développée... par ailleurs la frontière entre le réel et la fiction est très poreuse puisque certes l'histoire est fictive, mais tellement réaliste que s'en est flippant. Tout dans ce livre n'est que cancer et mort, et même si en ouvrant le livre on sait à quoi s'attendre, trop c'est trop. La fille, cancer, son copain cancer, le meilleur ami, cancer, même la fillette du livre que lis Hazel est morte d'un cancer ! Du côté humour, j'ai trouvé ça assez limite J'ai quand même été touchée par certains passages si ça peut vous rassurer. Comme je ne suis pas tout à fait insensible, j'ai même versé ma petite larme, mais pas tant pour Augustus ou Hazel, non, j'ai été touché car ce livre m'a rappelé la pertes de quelques proches et ma peur de devenir un jour "une grenade". 

Pour conclure là dessus, je pense  tout simplement que je ne fais pas partie du public visé par ce livre qui cible d'avantage les ados. Je ne le recommande pas, et surtout pas à quelqu'un qui serait un peu sensible ou dépressif. Je pense que mes attentes par rapport à ce livre étaient tout simplement trop grandes au vue de tous les articles élogieux que j'ai lu à son sujet et que je suis de toute manière trop exigeante. 



4 commentaires:

  1. C'est la réflexion que je me suis faite après avoir lu le livre : Tous les enfants de ce livre sont cancereux ? o.o Ce n'est pas un livre qui m'a plus également ^^

    RépondreSupprimer
  2. Je me sens un peu moins seule ! (j'avais oublié de dire que l'ex petite copine du copain cancéreux avait elle même un cancer) ^^

    RépondreSupprimer
  3. Eh bien, je me sens un peu plus rassurée, car je n'ai pas aimé non plus ce livre ! J'avais peur que ma critique négative ne soit la seule lol

    RépondreSupprimer
  4. Moi, je fais partie des conquises. Et je suis loin d'être le public visé.

    RépondreSupprimer